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 Exorcisme

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Aldara
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Aldara


Nombre de messages : 555
Date d'inscription : 04/07/2007

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MessageSujet: Exorcisme   Exorcisme Icon_minitimeDim 2 Nov - 0:39

Un corps à trois têtes gravit la colline lentement, avec, en point de mire, une bâtisse en ruine, qui grince sous le vent.
Aldara somnole, entre les bras de GrandPas et Elisa.
Castelnaudary la tue à petit feu, elle ne parvient pas à s'astreindre à son attraction.
Là-haut, peut-être, les choses seront différentes.
¤¤¤¤¤
Le moulin était en vue. La jeune femme qui s'était jointe à eux connaissait fort heureusement le chemin. Il fallait absolument faire quitter cette ville à Aldara. Si elle y restait, elle en mourait surement. Et ça, l'Écossais ne pouvait pas l'admettre.
Il regarda la jeune femme et, tout en gravissant lentement la colline, il se présenta.
Je suis heureux de vous voir, ma dame. Je suis Aragorn Mc Callaghan. Mais on m'appelle Grandpas la plupart du temps. Je suis un ami d'Aldara.

Le moulin n'était plus qu'à quelques mètres. Heureusement, Grandpas avait son nécessaire de plantes sur lui. Il pourrait lui préparer une décoction qui la ferait reprendre ses esprits. Il ajouterait une feuille d'ortie, espérant que cela la dégoûterait de l'alcool. Mais il n'en savait fichtre rien.
¤¤¤¤¤
Elisa, tout en maintenant Aldara, sourit au jeune homme et se présenta elle aussi.

Je suis Elisa...amie d'Aldara. Il faut absolument que nous l'aidions à reprendre le dessus. Elle doit quitter cette ville et les esprits malfaisants qui la torturent.


Elisa guida le jeune homme et ils arrivèrent au Moulin. Il maintint Aldara, le temps pour elle d'ouvrir la porte. Elle trébucha, se cogna contre un des murs de pierre, jura, se redressa mais parvint, à force de volonté, à atteindre la poignée.
Une fois dans la pièce, ils l'allongèrent sur une paillasse de fortune. Grandpas alla préparer sa décoction, tandis qu'Elisa parlait doucement à Aldara afin qu'elle ne se sente ni seule ni abandonnée.
¤¤¤¤¤
Des voix parviennent à son oreille, feutrées, en écho, les mots s'accrochent avec peine à son cerveau.
Son corps est trimballé, allongé même peut-être; ça sent la poussière, le blé jauni par le soleil et la toile de jute.
Aldara se recroqueville, ne forme qu'une sombre boule rouge, cherche de quoi se couvrir.
Un grognement monte du sol: j'ai soif...
¤¤¤¤¤
Elle a soif! s'écria Elisa en direction de Grandpas.
Nous allons vous donner à boire Aldara...mais, pas d'alcool...une préparation de Messire Grandpas afin de vous remettre d'aplomb.

Elisa savait qu'elle prenait le risque de subir les foudres d'Aldara, mais peu importe, il leur fallait la sortit de là. La sevrer. Lui redonner le goût de vivre. La sortir de cette spirale, l'arracher à Castel, à l'Auberge, à son fourbe de mari.
¤¤¤¤¤
Grandpas avait laissé la jeune femme auprès d'Aldara. Puis il s'était affairé à lui préparé une boisson. Il avait cherché une bouteille d'alcool et l'avait débouchée. Puis il avait écrasé des feuilles d'orties et les avait mises dans la bouteille.
La jeune femme lui fit savoir qu'Aldara avait soif. Et commençant à connaître son amie, il savait qu'elle refuserait de boire autre chose que de l'alcool.
J'arrive ma dame. Encore quelques minutes pour que ce soit près, avait-il lancé.
Enfin se rapprocha des deux jeunes femmes. Il s'assit près d'Aldara et la regarda.
Aldara, tu veux un verre d'hypocras?
J'en ai trouvé une bouteille. Je savais que tu en cachais ici.

Il regarda l'autre jeune femme et lui fit un clin d'oeil pour qu'elle ne s'inquiète pas, qu'il savait très bien ce qu'il faisait. Puis il reporta son attention sur Aldara.
¤¤¤¤¤
Elisa aida Aldara à se redresser et ôta sa veste afin de lui en faire une sorte de coussin.
Tenez Aldara, buvez, doucement....
Puis, elle se tourna vers Grandpas:
Je suis là jusqu'à Dimanche Messire, vous pouvez comptez sur moi jusque là. Je resterai auprès d'elle.
Elisa regretta de ne pouvoir accompagner son amie jusqu'en Armagnac. Mais elle se dit que rien ne l'empêchait de l'y retrouver selon l'évolution des événements à Polignac. Elle trouvait ce voyage aux buts de plus en plus incertains et n'avaient en rien l'intention d'y rester à n'importe quel prix.
¤¤¤¤¤
Aldara se redresse ,tant bien que mal, la tête lourde, si lourde. Un sourire, une grimace plutôt pour Elisa, un regard interrogatif pour GrandPas qui lui tend un verre honni.
Ses doigts glissent sur le verre, comme le serpent sur une souris vivante, ses lèvres gourmandes happent le liquide qui brûle son gosier. Ses yeux se ferment, tremblotants, masquant ses pupilles folles.
Le verre est vite englouti, Aldara, rouvre les yeux, apaisée soudain.
Mais bien vite son visage s'assombrit, son front se creuse d'un trait d'inquiétude. Elle regarde GrandPas, pourrait le mordre.
Alors que le verre tombe de sa main aux articulations blanchies par la colère, elle marmonne entre ses dents:
Tu m'as empoisonnée...
¤¤¤¤¤
L'Écossais regarda son amie prendre le verre, puis le porter à ses lèvres. Comme il l'avait supposé, elle boit le liquide rouge sans sourciller. Il la vit alors apaisée un instant.
Puis très vite, elle se crispa et lâcha le verre. Grandpas croisa son regard. Un regard haineux mais qu'il soutint. Puis les mots tombèrent alors qu'elle se recroquevillait sur la paillasse.
Grandpas jeta un oeil à l'amie d'Aldara. Puis il regarda l'ancienne procureur et lui dit.
Je t'ai empoisonnée, moi? Mais ça va pas, non! C'est plutôt ton corps qui refuse l'alcool. Il n'en peut plus mon amie et te le fait sentir.
Moi, je n'ai fait qu'ouvrir la bouteille et te servir un verre.

Il lui mentait avec aplomb, mais avait-il le choix. Il en allait de la santé de son amie.
¤¤¤¤¤
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Aldara
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MessageSujet: Re: Exorcisme   Exorcisme Icon_minitimeDim 2 Nov - 0:40

Les crampes se font d'abord timides, puis gagnent en intensité. Aldara n'a pas d'autre choix que de se tordre sous les spasmes; des anguilles ondulent dans son estomac, alors que des serres de vautour emprisonnent sa tête.
Son front est moite, ses pupilles valsent de gauche à droite, de haut en bas, dévoilant le blanc nacré de ses yeux.
Des perles luisantes gouttent sur ses tempes, elle a chaud, elle a froid, ses lèvres tremblent, ses dents claquent.
Des voix lui parviennent en écho, mais lesquelles ?
Une se détache, se fait plus claire, douce, si douce « Aldara… »
Des images dansent dans sa tête, le son des violons, la fête, quelle fête?... Elle est souriante, où est-elle?
Une main dans son cou, glisse sur son échine et se fait pressante dans le creux de ses reins, un souffle à son oreille « Aldara… »
Une bouche amoureuse s'égare dans son cou, les mains se font plus caressantes, « Aldara... »
Une mèche rousse se mêle à son noir de jais, un corps se presse contre son dos, « Aldara… »
« Renais aux vivants, Aldara, toi la Morte vive, retrouve ta force et ta fierté »
Les paupières battent plus vite, les sourcils se froncent, La Rouge balbutie :
Ma Poupée Rousse, … Pourquoi m’avoir abandonnée ? Pour cet enfant… Ce bambin blond… Je l’aurais aimé avec toi, ton enfant, même si on t’a fait du mal, j’aurais pansé tes blessures, il aurait grandi entre nos amours… Ma Jolie, ma Mignonne, ma Louve… Ma petite fille aux souliers rouges… Emmène-moi, confie le moi, ton bambin, je l’aimerais lui, je te le promets…
Les perles luisantes se font plus grosses et plus lourdes, à travers les paupières serrées. Sa respiration est rapide, sa lèvre tremblante et ses mains crispées.
Et puis elle se détend, son visage s’ouvre enfin, son souffle s’apaise.
Elle dort…
¤¤¤¤¤
Elisa passa un linge humide sur le front d'Aldara. Elle sourit à Grandpas. Inquiète d'abord que ce dernier lui fasse boire de l'alcool , elle avait compris maintenant quel en était le but.
Il ne l'empoisonnait pas, non, c'était son propre corps qui refusait de l'être. Guérir le mal par le mal.
Dormez maintenant. Je reste à vos côtés. Quand vous vous réveillerez, nous parlerons. C'est vous qui vous empoisonnez Aldara, et votre corps tout entier crie grâce.
Elle se tourna vers Grandpas.
Je vais veiller sur elle. Iriez-vous au marché? Quand elle se réveillera, il faudra qu'elle mange un peu.
¤¤¤¤¤
Grandpas regardait son amie. Il savait pertinemment qu'elle n'irait pas bien pendant plusieurs jours. Mais il en allait de sa vie.
Quand les effets seraient dissipés, elle pourrait de nouveau voir la vie sous un bon jour, une vie qui pourrait redevenir belle, avec des projets. Il en connaissait un et lui, il serait près d'elle pour le mener à bien.
Puis la jeune amie d'Aldara lui parla. Il acquiesça et alla jusqu'à sa besace. Là, il en sortir une petite fiole. Il revint vers Élisa et la lui confia.
Quand Aldara se réveillera, donnez-lui en deux gouttes dans un peu d'eau. Ca lui fera disparaître les crampes d'estomac. Je n'en ai pas pour longtemps.
Il remercia la jeune de prendre soin d'Aldara et sortit sans plus attendre, toujours flanqué de son loup. L'Écossais s'en rendit compte et se retourna. Il s'accroupit et caressa la tête de son loup. Puis il lui parla avec douceur.
Non, toi, tu restes avec Aldara. Et si ça ne va pas, tu viens me chercher. Aller, va!
Il se redressa, regarda son loup regagner le moulin et descendit dans le bourg pour faire des achats sur le marché.
¤¤¤¤¤
Aldara endormie, Elisa entreprit d'aller chercher un peu de bois afin que cette dernière n'aie pas froid lorsqu'elle se réveillerait.
Elle aperçut le loup qui revenait vers le moulin et lui ouvrit la porte pour qu'il reste avec son amie, lui tenant chaud jusqu'à son retour.
Elle arpanta les alentours de la bâtisse et ramassa le plus de brindilles et de branches qu'elle put.
Elisa les agença dans l'âtre et fit une belle flambée. La pièce soudain s'illumina de couleurs chatoyantes et dansantes, apportant vie et réconfort. Elle s'assit près du loup, lui caressa le front.
N'est-ce pas qu'elle est belle notre Aldara? Nous allons la sauver. C'est une promesse que je fais devant le très haut.
¤¤¤¤¤
Ca crépite, ça ronfle à son oreille, alors que des poils gris lui chatouillent le nez.
Un bon feu rougeoyant fait danser des ombres sur les murs blanchis à la chaux du moulin.
Aldara ouvre les yeux, remuant son nez flanqué du pelage de Baïkal, et croise le regard d'Elisa.
Un sourire timide et un peu honteux se colle sur son visage. Elle est heureuse que la jeune femme soit la première personne qu'elle voit à ses côtés.
Elisa... Ma chère Amie...
Ses doigts glacés cherchent sa main, mais déjà son visage s'assombrit.
En un bond, elle est debout, ouvre la porte du moulin dans un fracas, la main collée sur la bouche.
Au dehors, La Rouge, les entrailles tordues, expulse ses démons...
¤¤¤¤¤
Grandpas arriva en vue du moulin. Il avait fait aussi vite qu'il avait pu. À quelques mètre de la bâtisse, il aperçut une silhouette. Il la reconnut sans peine et devinait même ce qu'elle faisait.
Ce n'était que la conséquence logique de ses douleurs précédentes. Il esquissa un sourire qu'il effaça aussitôt. Il s'approcha d'Aldara et le regarda avec des yeux tendres et compatissants.
Je vais te faire une décoction pour que tu aies moins mal. Et puis, tu vas manger. Ca va te faire du bien.
Il lui proposa son bras, s'attendant bien entendu à son refus, car elle était "une grande fille".
Même s'il ne le laissait pas paraître, il était heureux de la tournure que prenait son sevrage vis-à-vis de l'alcool.
¤¤¤¤¤
Alors qu'elle vomit sa panse, quelqu'un s'approche. Elle n'a pas la force de partir en courant, honteuse du spectacle qu'elle inflige. Et en plus, c'est GrandPas!
Merci mon ... ami, ça... va aller, je... suis une... grande fille, hoquète-t-elle entre deux nausées.
Manger, dit-il, mais il a perdu la raison? Alors qu'Aldara rend ses entrailles, il veut qu'elle mange?
Un index se tend vers GrandPas et remue de gauche à droite à toute vitesse tandis qu'Aldara suffoque.
Elle parvient à trouver la force de contourner le moulin afin de n'être plus visible.
Laisse-moi.... je... j'arrive...
¤¤¤¤¤
Grandpas sourit en l'entendant lui répondre. Il aurait pu parier toute sa fortune sur cette réponse. Elle lui demanda de la laisser, promettant de les rejoindre.
Il la laissa donc et s'engouffra dans le moulin. Il sourit à la jeune femme qui semblait faire un brin de ménage pour rendre l'endroit plus accueillant. Il posa ses besaces sur la table et la regarda.
Je crois que notre amie est en train de s'en sortir.
Il se mit à préparer un poulet qu'il fit cuire à la broche dans l'âtre. Puis il prépara le reste tranquillement avant de passer à la décoction pour Aldara. Il ne fallait pas qu'il la fasse trop à l'avance, car elle devait la boire aussitôt prête.
Il ne manquait plus que son amie.
¤¤¤¤¤
Elisa ravivait le feu, alors qu'Aldara était dehors, se livrant à l'expulsion salvatrice de son mal.
Elle vit apparaître Grandpas, de retour du marché. Elle trouva le courage de lui sourire, malgré ce qu'elle avait à lui dire:
Je dois m'en aller Messire, sur les routes, ainsi que je l'ai prévu depuis maintenant fort longtemps. Je sais qu'Aldara reste avec vous. Elle m'a proposé de suivre le même chemin, mais je ne le peux pas...enfin, pas physiquement...Nous nous comprenons n'est-ce pas?
Elisa salua Grandpas, et, le coeur lourd, se précipita dehors embrasser une dernière fois son amie. Elle la chercha, fit le tour de la bâtisse pour finir par la retrouver...assise dans l'herbe et épuisée. Elle s'approcha et la prit dans ses bras:
Vous me manquerez Aldara, prenez soin de vous et suivez à la lettre les instructions de Grandpas. Il va vous soigner, s'occuper de vous. Nous nous reverrons, vous serez guérie et en pleine forme.
Elle la serra contre elle, l'embrassa et s'enfuit, courant presque. Elle avait horreur des adieux.
¤¤¤¤¤
La jeune femme qui lui parle semble émue, inquiète et pas particulièrement adoratrice des "au revoir".
Aldara n'a pas le temps de se retourner que déjà la silhouette est toute petite sur le chemin poussiéreux.
Lorsque La Rouge entre enfin dans le moulin, elle le reconnait à peine: un feu solide réchauffe les murs et éclaire les visages, les sacs de farine ont été repoussés contre les murs, un loup observe les flammes qui dansent dans l'âtre et GrandPas la regarde, souriant, les mains dans le dos.
Elle reprend le dessus, La Rouge, relève le menton, plante son regard noir dans celui du meunier.
Tu es fier de toi sans doute... Tu as obtenu ce que tu voulais. Tu...
Elle s'interrompt soudain, portant la main à son ventre.
Norf!... J'ai faim!
¤¤¤¤¤
Grandpas, occupé à préparer un repas pour Aldara, n'avait même pas eu le temps de saluer la jeune femme qui s'était éclipsée.
Il regarda un instant la porte par laquelle elle était passée puis reprit sa préparation.
La décoction pour Aldara était prête. Il resta debout, les mains dans le dos, attendant qu'elle revienne.
L'attente ne fut pas longue. La Rouge fit son entrée dans le moulin réchauffé par le feu de cheminée. La jeune femme ne tarda pas à le fusiller du regard.
Oui, il était fier! Et oui, il avait obtenu ce qu'il voulait. En partie. Maintenant, il restait le plus difficile. Qu'elle tienne!
Puis elle lui dit qu'elle avait faim. Grandpas lui sourit.
Alors il y a de quoi manger, lui répondit-il avec toujours cette même douceur dans la voix, mais avant, tu dois prendre cette décoction pour calmer tes maux de ventre.
Il lui tendit alors le godet contenant le mélange de plantes.
Ca n'a pas très bon goût, mais c'est efficace. Tu verras, ça te fera du bien. Après, on mangera tranquillement, ajouta-t-il, attendant qu'elle prenne le godet.
¤¤¤¤¤
Il lui présente un liquide sombre et malodorant, le sourire vissé aux lèvres. Tour à tour elle regarde le verre, puis le vert de ses yeux, hésitant à dire ce qui lui vient à l'esprit. Non, plus tard.
Une main sur son ventre douloureux, l'autre s'avance vers le godet, alors qu'une grimace de dégoût se dessine sur son visage.
Elle porte le verre à sa bouche fendue, avale à petites gorgées, réprimant ses nausées.
Norf mais c'est ignoble! On dirait du purin! Faut-il que j'ai confiance en toi...

Elle tend le verre vide à GrandPas, s'essuyant les lèvres d'un revers de velours.
¤¤¤¤¤
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